L’édition 2009 du MIPIM est désormais derrière nous. Les organisateurs ont annoncé une fréquentation en net recul : 18 000 visiteurs sur les 4 jours contre près de 29 000, en 2008, année record…

Certes, l’ambiance dans les allées du salon était sans doute moins euphorique, mais beaucoup s’accordent à dire que les visiteurs présents ont manifesté un intérêt plus net, pour des projets peut-être moins nombreux mais dans lesquels leur implication est plus forte.

Mais cette pause dans la croissance des investissements est peut-être salutaire… surtout si elle permet de se reconcentrer sur quelques paramètres fondamentaux…

Or  nombre d’entre eux sont bons : les taux, sous l’impulsion de la BCE sont au plus bas, la demande structurelle de logements par exemple est toujours là, l’Etat vient d’engager un plan de relance qui conduit en tout état de cause à accélérer la sortie de terre des projets…et les sujets de reconquête et transformation de sites délaissés publics comme privés sont de plus en plus nombreux.

C’est donc pour une large part une question de confiance.

Et au creux de la vague ou au milieu de la tempête, deux attitudes se dégagent, voire s’affrontent : se replier pour sécuriser ses positions ou agir pour être prêt au moment voulu…

C’est aussi une question de volonté.

Where there’s a will, there’s a way !

Vous souhaitez réagir à ce billet, exprimer une opinion, utilisez cette rubrique en cliquant ci-dessous sur commentaire.

Une nouvelle année commence et c’est avec plaisir que nous sacrifions à la tradition des vœux. Nous vous souhaitons en 2009 : de mettre en œuvre vos projets avec succès, de nouer et de consolider des partenariats fructueux et d’explorer avec enthousiasme de nouvelles pistes de développement !

L’équipe Siteum.

Cette rubrique est la vôtre et la nôtre…

Je commence donc…

Paradoxe et patience…

Paradoxe en cette rentrée agitée, entre une accélération des réorganisations des grandes administrations comme des entreprises, accélération source de projets, et un marché de l’investissement immobilier qui connait un très fort ralentissement, un an après le début de la crise des « subprime ».

Restructurations et réorganisations affectent directement le paysage foncier et immobilier de très nombreux territoires ; si elles sont souvent douloureuses, elles permettent aussi sur le long terme un réaménagement pertinent de nombre d’agglomérations dans le cadre de projets dûment mûris et débattus entre acteurs publics comme privés. Et les enjeux techniques, environnementaux, marketing et territoriaux prennent toute leur importance dans un contexte d’accès au financement plus délicat.

Par leur ancrage territorial, par leur emplacement historique souvent stratégique, par la mobilisation efficace qu’ils suscitent, les projets de reconversion d’emprises industrielles, militaires ou encore hospitalières peuvent constituer indéniablement des opportunités d’investissement plus sécurisantes pour une sphère financière plus prudente désormais…

Sans doute aussi une question de patience…

Patrick Pommier

Vous souhaitez réagir à ce billet, exprimer une opinion, utilisez cette rubrique en cliquant ci-dessous sur commentaire.